Que ce soit pour des raisons politiques, culturelles, religieuses, morales, ou à cause de discriminations raciales ou sexuelles, l'accès à l'expression artistique est loin d'être égalitaire et libre. Les œuvres présentées dans cette séquence font un panorama non exhaustif de situations dans le monde où l'art est confisqué ou interdit par des régimes et institutions en place, voir même par une auto-censure morale ou idéologique. Le film "Les chats persans" de Bahman Ghobadi parle de la non liberté de jouer sa musique en Iran et fait écho au célèbre "Persépolis" de Marjane Satrapi, le cas de la rappeuse Diam's est aussi éloquent, de même que la difficulté pour les femmes d'accéder à de nombreux styles de musique y compris la direction d'orchestre en France et partout dans le monde. C'est l'occasion d'un petit rappel historique avec l'interdiction des femmes dans les chœurs de l'époque de Jean-Sébastien Bach (18ème siècle en France) qui causera cent ans plus tard la castration de nombreux garçons pour obtenir une voix éternellement cristalline en l'absence de voix féminines : ce seront les castras. Pour terminer, le cas de Prokofiev, compositeur russe en proie à la propagande et la censure stalinienne, montre le fragile équilibre entre le besoin d'expression et les dangers encourus.
Playlist Liberté expression en Iran
Playlist Roméo et Juliette de Prokofiev à Bernstein
Paroles de Diego - Michel Berger
Paroles "D'une blessure à l'autre" - Brasco
Paroles de "j'ai demandé à la lune" - Indochine
Paroles de "parce qu'on vient de loin" - Corneille
